Christine Laverne - Georges Bronner
La passion de l'aquarelle au service de la géologie
Été comme hiver, la montagne offre de multiples tableaux aux formes et couleurs variant à l’infini. Fixer leur existence fugace à l’aquarelle, c’est risquer de voir le papier sécher trop vite, trop lentement, givrer, se charger de poussière ou parfois s’envoler… Mais quel plaisir de peindre sur le motif quelles que soient la saison et … Lire la suite…
En tout, quatre galeries de montagne: (1) massif du Mont-Blanc, (2) Trient, Tour, Chardonnet, (3) Vallorcine, aiguilles Rouges et (4) autres montagnes.
À travers la courbe élégante du col des Montets, Vallorcine (vallée des ours) regarde de loin les sommets imposants du massif du Mont-Blanc. Ce petit village est adossé aux sommets colorés des aiguilles Rouges sur lesquelles reposent les sédiments où des dinosaures ont laissé la trace de leur pas.
L’aiguille du Chardonnet n’a rien d’un petit chardon mais tout d’une tour gothique de style flamboyant. Elle s’impose dans la partie du massif que se partagent la Suisse, l’Italie et la France. Elle ouvre l’éventail des trois glaciers qui entourent l’aiguille du Tour. Massif ouvert de toutes parts offrant des éclairages très variés.
Ces 21 aquarelles ont été peintes sur le vif. En hiver, il est arrivé que le pinceau gèle… Pour commencer, voici le massif du Mont-Blanc.
L’aiguille Verte et les Drus, les aiguilles de Chamonix, le Mont-Blanc et ses glaciers, dessinent une succession de sculptures variées. Au gré des saisons, de l’heure ou du temps, elles se colorent, s’allument ou s’éteignent, offrant des formes taillées au burin ou finement polies. Une montagne vivante.